Résultats

Biologie de la femme enceinte

Suivi de grossesse : vos examens essentiels pour vous et votre bébé à réaliser au laboratoire de biologie médicale

Votre santé et celle de votre bébé

À chaque trimestre, des analyses biologiques recommandées par la Haute Autorité de Santé (HAS) permettent de surveiller votre santé, de dépister d’éventuelles anomalies et de garantir le bon développement de votre bébé

Réalisées sur prescription de votre médecin, gynécologue ou sage-femme, ces examens constituent un repère essentiel pour le suivi  médical de la grossesse.

Au laboratoire Ouest Biologie, les biologistes médicaux veillent à la fiabilité des résultats et prennent le temps de vous les expliquer, pour vous accompagner à chaque étape de votre grossesse et répondre à vos questions.

Votre parcours biologique pendant la grossesse

1er trimestre

Je découvre ma grossesse et je fais mon 1er grand bilan sanguin.

Période : jusqu’à 14 SA

2ème trimestre

Je poursuis mon suivi biologique pour vérifier que tout va bien.

Période : de 14 SA à 28 SA

3ème trimestre

Je continue mes contrôles réguliers et prépare l’arrivée de mon bébé.

Période : de 28 SA jusqu’à l’accouchement

Étape par étape : les examens de suivi

📌 Avant la grossesse

Certains examens peuvent être prescrits avant la conception, notamment :

  • Groupes sanguins : A, B, O, phénotypes, rhésus complet et Kell
  • Toxoplasmose et rubéole
  • CMV
  • Recherche d’agglutinines irrégulières

👉Dans certains cas, un dépistage du VIH peut également être proposé (si contexte à risque)

 

📌 Avant 10 semaines d’aménorrhée (SA)

✅ Examens obligatoires

  • Toxoplasmose et rubéole
  • Cytomégalovirus (CMV)
  • Syphilis
  • Glycémie si facteurs de risque
  • Glycosurie et protéinurie
  • Groupe sanguin (A, B, O, phénotypes rhésus complet et Kell)
  • Recherche d’agglutinines irrégulières, à l’exclusion des Ac dirigés contre les Ag A et B
  • Recherche de l’antigène HBs

💡 Examens proposés systématiquement

  • Sérologie VIH 1 et 2 ; information sur les risques de contamination materno-fœtale par le VIH
  • Dépistage combiné du 1er trimestre des anomalies chromosomiques fœtales associant mesure de la clarté nucale (1re échographie réalisée entre 11 et 13 SA et 6 jours) et dosage des marqueurs sériques (PAPP-A et β-hCG libre)

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU)
  • Dépistage d’une anémie (hémogramme) en cas de facteurs de risque

 

📌 Au 4ème, 5ème et 7ème mois de grossesse

✅ Examens obligatoires

  • Glycosurie et protéinurie
  • Toxoplasmose en cas de négativité du résultat précédent
  • Sérologie rubéole à 20 SA pour les femmes non immunisées
  • Dépistage d’infections urinaires asymptomatiques à la bandelette urinaire
  • Cytomégalovirus mensuel jusqu’à 14 SA si le statut sérologique est négatif

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents d’infections urinaires, de diabète ou de bandelette urinaire positive

 

📌 Au 6ème mois de grossesse

✅ Examens obligatoires

  • Glycosurie et protéinurie
  • Toxoplasmose en cas de négativité du résultat précédent
  • RAI, si Rhésus D négatif : à toutes les femmes et si Rhésus D positif, aux femmes avec un passé transfusionnel
  • Hémogramme
  • HGPO (hyperglycémie orale provoquée) en cas de facteurs de risque
  • Dépistage d’infections urinaires asymptomatiques à la bandelette urinaire

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents d’infections urinaires, de diabète ou de bandelette urinaire positive

 

📌 Au 8ème mois de grossesse

Examens obligatoires

  • Glycosurie et protéinurie
  • Toxoplasmose en cas de négativité du résultat précédent
  • 2e détermination (si non faite avant) du groupe sanguin
  • Dépistage d’infections urinaires asymptomatiques à la bandelette urinaire
  • Streptocoque B

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents d’infections urinaires, de diabète ou de bandelette urinaire positive

Prévenir et accompagner : le rôle des examens prénataux

 

TOXOPLASMOSE

🟡 Qu’est-ce que c’est ?

Infection parasitaire causée par le Toxoplasma gondii. Elle peut se transmettre :

  • par la consommation de viande crue ou peu cuite,
  • par des fruits ou des légumes mal lavés
  • par de l’eau contaminée
  • ou par contact avec des excréments de chats infectés (notamment via la litière).

🟡 Pourquoi est-ce important pendant la grossesse ?

Chez la plupart des adultes, la toxoplasmose passe totalement inaperçue.
Pendant la grossesse, si la maman n’est pas immunisée, le parasite peut parfois atteindre le bébé et entraîner des complications (neurologiques, visuelles ou malformations).
Un suivi adapté et quelques précautions simples permettent d’éviter ces risques.

 

🟡 Comment se protéger au quotidien ?

  • Hygiène alimentaire :
    • bien cuire les viandes, laver soigneusement les fruits et légumes, éviter les produits crus à base de viande;
    • ne pas manger de viande crue ou de viande peu cuite
    • éviter les viandes fumées ou marinées (gibier) sauf si elles sont bien cuites
    • laver très soigneusement les légumes, fruits et herbes aromatiques, afin de leur ôter tout résidu de terre.
    • Éviter de manger si on ne sait pas comment ils ont été lavés.
  • Contact avec les chats : si possible, éviter de manipuler la litière. Si nécessaire, porter des gants et se laver les mains après.
  • Hygiène personnelle : se laver régulièrement les mains, en particulier après avoir manipulé des aliments crus, fait du jardinage ou touché des animaux.

🟡 Comment savoir si je suis protégée ?

Un test sanguin (sérologie) est réalisé en début de grossesse :

  • Résultat négatif → vous n’êtes pas immunisée : un suivi mensuel est mis en place jusqu’à 1 mois après l’accouchement.

  • Résultat positif (IgG stables à 3 semaines d’intervalle ) → vous êtes immunisée : aucun suivi sérologique supplémentaire n’est nécessaire.

 

👉 Le guide nutrition pendant et après la grossesse, cliquez ici

🟡 Qu’est-ce que c’est ?

Infection parasitaire causée par le Toxoplasma gondii. Elle peut se transmettre :

  • par la consommation de viande crue ou peu cuite,
  • par des fruits ou des légumes mal lavés
  • par de l’eau contaminée
  • ou par contact avec des excréments de chats infectés (notamment via la litière).

🟡 Pourquoi est-ce important pendant la grossesse ?

Chez la plupart des adultes, la toxoplasmose passe totalement inaperçue.
Pendant la grossesse, si la maman n’est pas immunisée, le parasite peut parfois atteindre le bébé et entraîner des complications (neurologiques, visuelles ou malformations).
Un suivi adapté et quelques précautions simples permettent d’éviter ces risques.

 

🟡 Comment se protéger au quotidien ?

  • Hygiène alimentaire :
    • bien cuire les viandes, laver soigneusement les fruits et légumes, éviter les produits crus à base de viande;
    • ne pas manger de viande crue ou de viande peu cuite
    • éviter les viandes fumées ou marinées (gibier) sauf si elles sont bien cuites
    • laver très soigneusement les légumes, fruits et herbes aromatiques, afin de leur ôter tout résidu de terre.
    • Éviter de manger si on ne sait pas comment ils ont été lavés.
  • Contact avec les chats : si possible, éviter de manipuler la litière. Si nécessaire, porter des gants et se laver les mains après.
  • Hygiène personnelle : se laver régulièrement les mains, en particulier après avoir manipulé des aliments crus, fait du jardinage ou touché des animaux.

🟡 Comment savoir si je suis protégée ?

Un test sanguin (sérologie) est réalisé en début de grossesse :

  • Résultat négatif → vous n’êtes pas immunisée : un suivi mensuel est mis en place jusqu’à 1 mois après l’accouchement.

  • Résultat positif (IgG stables à 3 semaines d’intervalle ) → vous êtes immunisée : aucun suivi sérologique supplémentaire n’est nécessaire.

 

👉 Le guide nutrition pendant et après la grossesse, cliquez ici

TRIPLE TEST

🟣 Qu’est-ce que c’est ?

Test sérique proposé aux femmes enceintes entre 11 et 13,6 SA pour le premier trimestre et 14 et 17,6 SA pour le second trimestre.

Il permet grâce aux dosage de trois marqueurs (AFP, beta HCG et estriol non conjugué) d’évaluer le risque de Trisomie 21 (syndrome de Down), Trisomie 18 (syndrome d’Edwards) et des anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida et anencéphalie).

Les résultats sanguins combinés avec l’âge maternel, l’âge gestationnel, le poids maternel et d’éventuels antécédents permettent de calculer une probabilité de risque mais ne donnent pas  un diagnostic.

 

🟣 La Trisomie 21 ?

Anomalie génétique liée à la présence d’un chromosome 21 supplémentaire dans les cellules.
Cette particularité génétique entraîne un développement intellectuel plus lent et peut être associée à certaines malformations ou problèmes de santé.

 

🟣 Est-ce fréquent ?

Environ 1 naissance sur 1 000 en France.
Le risque augmente avec l’âge maternel :

  • à 25 ans, le risque est d’environ 1/1 500,

  • à 35 ans, environ 1/350,

  • à 40 ans, environ 1/100.

 

🟣 Que faire en cas de risque élevé ?

  • Le test ADN fœtal non invasif (DPNI) est recommandé en première intention : il est fiable à plus de 99 % et sans risque pour le bébé.

  • Si ce test est positif, une amniocentèse ou choriocentèse est proposée pour confirmer le diagnostic.

👉 Le choix appartient toujours aux parents, accompagnés par l’équipe médicale dans la réflexion et la décision.

🟣 Qu’est-ce que c’est ?

Test sérique proposé aux femmes enceintes entre 11 et 13,6 SA pour le premier trimestre et 14 et 17,6 SA pour le second trimestre.

Il permet grâce aux dosage de trois marqueurs (AFP, beta HCG et estriol non conjugué) d’évaluer le risque de Trisomie 21 (syndrome de Down), Trisomie 18 (syndrome d’Edwards) et des anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida et anencéphalie).

Les résultats sanguins combinés avec l’âge maternel, l’âge gestationnel, le poids maternel et d’éventuels antécédents permettent de calculer une probabilité de risque mais ne donnent pas  un diagnostic.

 

🟣 La Trisomie 21 ?

Anomalie génétique liée à la présence d’un chromosome 21 supplémentaire dans les cellules.
Cette particularité génétique entraîne un développement intellectuel plus lent et peut être associée à certaines malformations ou problèmes de santé.

 

🟣 Est-ce fréquent ?

Environ 1 naissance sur 1 000 en France.
Le risque augmente avec l’âge maternel :

  • à 25 ans, le risque est d’environ 1/1 500,

  • à 35 ans, environ 1/350,

  • à 40 ans, environ 1/100.

 

🟣 Que faire en cas de risque élevé ?

  • Le test ADN fœtal non invasif (DPNI) est recommandé en première intention : il est fiable à plus de 99 % et sans risque pour le bébé.

  • Si ce test est positif, une amniocentèse ou choriocentèse est proposée pour confirmer le diagnostic.

👉 Le choix appartient toujours aux parents, accompagnés par l’équipe médicale dans la réflexion et la décision.

DNPI : dépistage prénatal non invasif

🟠 Qu’est-ce que c’est ?

Examen simple et sans risque pour la maman et le bébé. Il repose sur une prise de sang, réalisée à partir de 10 semaines d’aménorrhée (≈ 8 semaines de grossesse), permettant d’analyser les fragments d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel.

 

🟠 Que permet-il de dépister ?

Le DPNI est un test de dépistage à haute performance et non un test diagnostique, il évalue le risque de certaines anomalies chromosomiques :

  • la trisomie 21,
  • La trisomie 18,
  • la trisomie 13.

Sa fiabilité est très élevée.

🟠 Comment se déroule le test ?

  • Le DPNI est proposé de façon facultative, après une consultation avec le médecin ou la sage-femme.

  • Le professionnel de santé explique les enjeux, les résultats possibles et recueille le consentement éclairé de la patiente.

  • Le résultat est disponible en général sous 10 jours ouvrés, transmis au médecin prescripteur qui informe directement la patiente.

 

🟠 Comment interpréter les résultats ? 

  • Résultat négatif → le risque de trisomie est très faible : la grossesse est suivie normalement.

  • Résultat positif → le test indique une probabilité élevée mais ce n’est pas un diagnostic définitif : un examen complémentaire (comme une amniocentèse) est alors proposé, avec explications et accompagnement médical.

 

🟠 Dans quels cas le DPNI est proposé en début de grossesse ?

  • Lorsqu’un triple test indique un risque élevé.
  • En cas de grossesse multiple.
  • Antécédent de trisomie.
  • Anomalie chromosomique connue chez l’un des parents.

🟠 Qu’est-ce que c’est ?

Examen simple et sans risque pour la maman et le bébé. Il repose sur une prise de sang, réalisée à partir de 10 semaines d’aménorrhée (≈ 8 semaines de grossesse), permettant d’analyser les fragments d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel.

 

🟠 Que permet-il de dépister ?

Le DPNI est un test de dépistage à haute performance et non un test diagnostique, il évalue le risque de certaines anomalies chromosomiques :

  • la trisomie 21,
  • La trisomie 18,
  • la trisomie 13.

Sa fiabilité est très élevée.

🟠 Comment se déroule le test ?

  • Le DPNI est proposé de façon facultative, après une consultation avec le médecin ou la sage-femme.

  • Le professionnel de santé explique les enjeux, les résultats possibles et recueille le consentement éclairé de la patiente.

  • Le résultat est disponible en général sous 10 jours ouvrés, transmis au médecin prescripteur qui informe directement la patiente.

 

🟠 Comment interpréter les résultats ? 

  • Résultat négatif → le risque de trisomie est très faible : la grossesse est suivie normalement.

  • Résultat positif → le test indique une probabilité élevée mais ce n’est pas un diagnostic définitif : un examen complémentaire (comme une amniocentèse) est alors proposé, avec explications et accompagnement médical.

 

🟠 Dans quels cas le DPNI est proposé en début de grossesse ?

  • Lorsqu’un triple test indique un risque élevé.
  • En cas de grossesse multiple.
  • Antécédent de trisomie.
  • Anomalie chromosomique connue chez l’un des parents.

DIABÈTE GESTATIONNEL

🟢 Qu’est-ce que c’est ?

Forme de diabète qui apparaît uniquement pendant la grossesse. Il se traduit par une élévation du taux de sucre dans le sang (glycémie), alors qu’il n’existait pas avant la grossesse. Dans la plupart des cas, il disparaît après l’accouchement.

 

🟢 Pourquoi est-ce important ?

Le diabète gestationnel apparaît pendant la grossesse et peut influencer la santé du bébé (poids de naissance élevé, risque d’hypoglycémie, complications respiratoires) et de la maman (hypertension, pré-éclampsie, diabète de type 2) si on ne le suit pas.

 

👉Un dépistage et un suivi adaptés permettent de détecter rapidement toute variation de la glycémie et d’agir efficacement. Avec quelques mesures simples (alimentation équilibrée, contrôle régulier du sucre dans le sang), la grossesse peut se dérouler normalement et en toute sécurité pour le bébé et la maman.

 

 

🟢 Comment est-il dépisté ?

Le dépistage se fait par une une prise de sang pour mesurer le taux de glucose.

  • Pour qui ?
    • Femme d’ âge ≥ 35 ans ou la présence de surpoids ou d’antécédent familial au 1er degré de diabète type 2 ou antécédent de macrosomie (bébé de plus de 4kg) ou de diabète gestationnel ou de  SOPK
  • Quand et comment ?   
    • au 1er trimestre : glycémie à jeun,
    • entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée (SA) : test hyperglycémie provoquée par voie orale 75g (HGPO)
  • Diagnostic du diabète gestationnel :
    • glycémie à jeun ≥ 0,92 g/L ou HGPO anormale

👉 Déroulé du test HGPO

Il se déroule en plusieurs étapes et nécessite de rester au laboratoire un peu plus de deux heures.

  • Le test a lieu le matin, à jeun : il ne faut ni manger, ni boire, ni fumer depuis au moins 8 heures.

  • Une première prise de sang est réalisée pour mesurer la glycémie à jeun, c’est-à-dire le taux de sucre de base.

  • Une boisson contenant 75 g de glucose est ensuite absorbée en moins de 5 minutes.

  • Deux autres prises de sang sont effectuées : la première une heure après avoir bu la solution, la seconde deux heures après. Elles permettent d’observer la manière dont le corps élimine le sucre.

👉 Critères d’interprétation HGPO

Les résultats sont considérés comme normaux lorsque :

✅ Glycémie à jeun ≤ 0,92 g/L

✅ Glycémie à 1 h ≤ 1,80 g/L

✅ Glycémie à 2 h ≤ 1,53 g/L

 

🟢 Quelle prise en charge ?

Si un diabète gestationnel est confirmé, la prise en charge se fait avec une équipe spécialisée (maternité ou diabétologie). Elle repose sur :

  • une alimentation adaptée et un suivi diététique ,

  • une autosurveillance glycémique (contrôle de la glycémie à domicile),

  • si nécessaire un traitement par insuline.

 

🟢 Et après la grossesse ?

Le diabète gestationnel disparaît généralement après l’accouchement.

Un contrôle glycémique est recommandé :

  • à la consultation post-natale,

  • puis tous les 1 à 3 ans à vie, car il existe un risque plus élevé de développer un diabète de type 2.

🟢 Qu’est-ce que c’est ?

Forme de diabète qui apparaît uniquement pendant la grossesse. Il se traduit par une élévation du taux de sucre dans le sang (glycémie), alors qu’il n’existait pas avant la grossesse. Dans la plupart des cas, il disparaît après l’accouchement.

 

🟢 Pourquoi est-ce important ?

Le diabète gestationnel apparaît pendant la grossesse et peut influencer la santé du bébé (poids de naissance élevé, risque d’hypoglycémie, complications respiratoires) et de la maman (hypertension, pré-éclampsie, diabète de type 2) si on ne le suit pas.

 

👉Un dépistage et un suivi adaptés permettent de détecter rapidement toute variation de la glycémie et d’agir efficacement. Avec quelques mesures simples (alimentation équilibrée, contrôle régulier du sucre dans le sang), la grossesse peut se dérouler normalement et en toute sécurité pour le bébé et la maman.

 

 

🟢 Comment est-il dépisté ?

Le dépistage se fait par une une prise de sang pour mesurer le taux de glucose.

  • Pour qui ?
    • Femme d’ âge ≥ 35 ans ou la présence de surpoids ou d’antécédent familial au 1er degré de diabète type 2 ou antécédent de macrosomie (bébé de plus de 4kg) ou de diabète gestationnel ou de  SOPK
  • Quand et comment ?   
    • au 1er trimestre : glycémie à jeun,
    • entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée (SA) : test hyperglycémie provoquée par voie orale 75g (HGPO)
  • Diagnostic du diabète gestationnel :
    • glycémie à jeun ≥ 0,92 g/L ou HGPO anormale

👉 Déroulé du test HGPO

Il se déroule en plusieurs étapes et nécessite de rester au laboratoire un peu plus de deux heures.

  • Le test a lieu le matin, à jeun : il ne faut ni manger, ni boire, ni fumer depuis au moins 8 heures.

  • Une première prise de sang est réalisée pour mesurer la glycémie à jeun, c’est-à-dire le taux de sucre de base.

  • Une boisson contenant 75 g de glucose est ensuite absorbée en moins de 5 minutes.

  • Deux autres prises de sang sont effectuées : la première une heure après avoir bu la solution, la seconde deux heures après. Elles permettent d’observer la manière dont le corps élimine le sucre.

👉 Critères d’interprétation HGPO

Les résultats sont considérés comme normaux lorsque :

✅ Glycémie à jeun ≤ 0,92 g/L

✅ Glycémie à 1 h ≤ 1,80 g/L

✅ Glycémie à 2 h ≤ 1,53 g/L

 

🟢 Quelle prise en charge ?

Si un diabète gestationnel est confirmé, la prise en charge se fait avec une équipe spécialisée (maternité ou diabétologie). Elle repose sur :

  • une alimentation adaptée et un suivi diététique ,

  • une autosurveillance glycémique (contrôle de la glycémie à domicile),

  • si nécessaire un traitement par insuline.

 

🟢 Et après la grossesse ?

Le diabète gestationnel disparaît généralement après l’accouchement.

Un contrôle glycémique est recommandé :

  • à la consultation post-natale,

  • puis tous les 1 à 3 ans à vie, car il existe un risque plus élevé de développer un diabète de type 2.

CYTOMÉGALOVIRUS (CMV)

🔵 Qu’est-ce que c’est ?

Chez la femme enceinte, une première infection peut être transmise au bébé et provoquer une infection congénitale. Cela touche environ 1 % des nouveau-nés. Dans certains cas, cela peut entraîner des conséquences sur la santé de l’enfant, comme des troubles du développement, des problèmes d’audition ou de vision. Le risque est plus important si l’infection survient pendant le premier trimestre de grossesse.

 

🔵 Est-ce fréquent ?

Environ 50% des personnes adultes sont immunisées.

Chez une patiente enceinte, une première infection ou primo infection à CMV peut se transmettre au foetus dans environ 30 à 40% des cas. L’infection peut alors être responsable chez environ 10 à 15% des fœtus et nouveau nés de séquelles plus ou moins graves.

Avoir déjà été en contact avec ce virus n’immunise toutefois pas complètement la personne. Une réactivation ou une réinfection est possible. Cependant, leurs risques de transmission pour le fœtus sont dix fois inférieur à celui d’une primo-infection.

La transmission de l’infection se fait par les sécrétions salivaires, les gouttelettes émises lors de toux, l’urine, les larmes, etc.

 

🔵 Quels sont les facteurs de risques ?

Les mamans les plus à risque sont celles dont le(s) premier(s) enfant(s) âgé(s) de moins de trois ans est accueilli en crèche et dans une moindre mesure, celles qui travaillent avec des enfants en bas âge.

 

🔵 Comment prévenir l’infection par ce virus ?

Il n’existe pas de vaccin contre ce virus. Ces gestes, simples mais réguliers, sont la meilleure protection pour limiter le risque d’infection fœtale :

  • Se laver les mains souvent, surtout après contact avec un enfant.

  • Éviter le contact avec la salive et l’urine des jeunes enfants (ne pas partager couverts, verres, tétines).

  • Limiter les contacts avec les enfants malades ou des personnes présentant des symptômes de CMV.

  • Appliquer ces mesures à toute la maisonnée, notamment les personnes en contact avec l’enfant.

👉 Voir les recommandations du CNR

 

🔵 Quels sont les symptômes ? 

La plupart du temps, la personne infectée ne s’en rend pas compte.
S’il y a des symptômes, ils sont habituellement peu marqués (comme lors d’un état grippal mineur)

 

🔵 Dépistage et suivi – Recommandation de la HAS  (juin 2025)

La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique du CMV au premier trimestre de grossesse, mais uniquement pour les femmes dont le statut sérologique est inconnu ou négatif.

 

🔵 Qu’est-ce que c’est ?

Chez la femme enceinte, une première infection peut être transmise au bébé et provoquer une infection congénitale. Cela touche environ 1 % des nouveau-nés. Dans certains cas, cela peut entraîner des conséquences sur la santé de l’enfant, comme des troubles du développement, des problèmes d’audition ou de vision. Le risque est plus important si l’infection survient pendant le premier trimestre de grossesse.

 

🔵 Est-ce fréquent ?

Environ 50% des personnes adultes sont immunisées.

Chez une patiente enceinte, une première infection ou primo infection à CMV peut se transmettre au foetus dans environ 30 à 40% des cas. L’infection peut alors être responsable chez environ 10 à 15% des fœtus et nouveau nés de séquelles plus ou moins graves.

Avoir déjà été en contact avec ce virus n’immunise toutefois pas complètement la personne. Une réactivation ou une réinfection est possible. Cependant, leurs risques de transmission pour le fœtus sont dix fois inférieur à celui d’une primo-infection.

La transmission de l’infection se fait par les sécrétions salivaires, les gouttelettes émises lors de toux, l’urine, les larmes, etc.

 

🔵 Quels sont les facteurs de risques ?

Les mamans les plus à risque sont celles dont le(s) premier(s) enfant(s) âgé(s) de moins de trois ans est accueilli en crèche et dans une moindre mesure, celles qui travaillent avec des enfants en bas âge.

 

🔵 Comment prévenir l’infection par ce virus ?

Il n’existe pas de vaccin contre ce virus. Ces gestes, simples mais réguliers, sont la meilleure protection pour limiter le risque d’infection fœtale :

  • Se laver les mains souvent, surtout après contact avec un enfant.

  • Éviter le contact avec la salive et l’urine des jeunes enfants (ne pas partager couverts, verres, tétines).

  • Limiter les contacts avec les enfants malades ou des personnes présentant des symptômes de CMV.

  • Appliquer ces mesures à toute la maisonnée, notamment les personnes en contact avec l’enfant.

👉 Voir les recommandations du CNR

 

🔵 Quels sont les symptômes ? 

La plupart du temps, la personne infectée ne s’en rend pas compte.
S’il y a des symptômes, ils sont habituellement peu marqués (comme lors d’un état grippal mineur)

 

🔵 Dépistage et suivi – Recommandation de la HAS  (juin 2025)

La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique du CMV au premier trimestre de grossesse, mais uniquement pour les femmes dont le statut sérologique est inconnu ou négatif.

 

👉 Pour réaliser vos examens de suivi de grossesse, trouvez le laboratoire Ouest Biologie le plus proche de chez vous  Cliquez ici