Résultats

Biologie de la femme enceinte

Suivi de grossesse : vos examens essentiels pour vous et votre bébé à réaliser au laboratoire de biologie médicale

Votre santé et celle de votre bébé

À chaque trimestre, des analyses biologiques recommandées par la Haute Autorité de Santé (HAS) permettent de surveiller votre santé, de dépister d’éventuelles anomalies et de garantir le bon développement de votre bébé

Réalisées sur prescription de votre médecin, gynécologue ou sage-femme, ces examens constituent un repère essentiel du suivi médical de grossesse.

Au laboratoire Ouest Biologie, les biologistes médicaux veillent à la fiabilité des résultats et prennent le temps de vous les expliquer, pour vous accompagner à chaque étape de votre grossesse et répondre à vos questions.

Votre parcours biologique pendant la grossesse

1er trimestre

Je découvre ma grossesse et je fais mon 1er grand bilan sanguin.

Période : jusqu’à 14 SA

2ème trimestre

Je poursuis mon suivi biologique pour vérifier que tout va bien.

Période : de 14 SA à 28 SA

3ème trimestre

Je continue mes contrôles réguliers et prépare l’arrivée de mon bébé.

Période : de 28 SA jusqu’à l’accouchement

Étape par étape : les examens de suivi

📌 Avant la grossesse

Certains examens peuvent être prescrits avant la conception, notamment :

  • Groupes sanguins : A, B, O, phénotypes, rhésus complet et Kell
  • Toxoplasmose et rubéole
  • Recherche d’agglutinines irrégulières

👉Dans certains cas, un dépistage du VIH peut également être proposé (si contexte à risque)

 

📌 Avant 10 semaines d’aménorrhée (SA)

✅ Examens obligatoires

  • Toxoplasmose et rubéole
  • Syphilis
  • Glycémie si facteurs de risque
  • Glycosurie et protéinurie
  • Groupe sanguin (A, B, O, phénotypes rhésus complet et Kell)
  • Recherche d’agglutinines irrégulières, à l’exclusion des Ac dirigés contre les Ag A et B
  • Recherche de l’antigène HBs

💡 Examens proposés systématiquement

  • Sérologie VIH 1 et 2 ; information sur les risques de contamination materno-fœtale par le VIH
  • Dépistage combiné du 1er trimestre des anomalies chromosomiques fœtales associant mesure de la clarté nucale (1re échographie réalisée entre 11 et 13 SA et 6 jours) et dosage des marqueurs sériques (PAPP-A et β-hCG libre)

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU)
  • Dépistage d’une anémie (hémogramme) en cas de facteurs de risque

 

📌 Au 4ème, 5ème et 7ème mois de grossesse

✅ Examens obligatoires

  • Glycosurie et protéinurie
  • Toxoplasmose en cas de négativité du résultat précédent
  • Sérologie rubéole à 20 SA (si non immunisées)
  • Dépistage d’infections urinaires asymptomatiques à la bandelette urinaire
  • Cytomégalovirus mensuel jusqu’à 14 SA si le statut sérologique est négatif

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents d’infections urinaires, de diabète ou de bandelette urinaire positive

 

📌 Au 6ème mois de grossesse

✅ Examens obligatoires

  • Glycosurie et protéinurie
  • Toxoplasmose en cas de négativité du résultat précédent
  • RAI, si Rhésus D négatif : à toutes les femmes et si Rhésus D positif, aux femmes avec un passé transfusionnel
  • Hémogramme
  • HGPO (hyperglycémie orale provoquée) en cas de facteurs de risque
  • Dépistage d’infections urinaires asymptomatiques à la bandelette urinaire

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents d’infections urinaires, de diabète ou de bandelette urinaire positive

 

📌 Au 8ème mois de grossesse

Examens obligatoires

  • Glycosurie et protéinurie
  • Toxoplasmose en cas de négativité du résultat précédent
  • 2e détermination (si non faite avant) du groupe sanguin
  • Dépistage d’infections urinaires asymptomatiques à la bandelette urinaire

🔎 Examens complémentaires si besoin

  • Examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents d’infections urinaires, de diabète ou de bandelette urinaire positive

Prévenir et accompagner : le rôle des examens prénataux

Le dépistage prénatal permet d’identifier précocement certaines anomalies chez l’embryon ou le fœtus afin d’accompagner au mieux la grossesse.

TOXOPLASMOSE

🟡 Qu’est-ce que c’est ?

Infection parasitaire causée par le Toxoplasma gondii. Elle peut se transmettre :

  • par la consommation de viande crue ou peu cuite,
  • par des fruits ou des légumes mal lavés
  • par de l’eau contaminée
  • ou par contact avec des excréments de chats infectés (notamment via la litière).

🟡 Pourquoi est-ce important pendant la grossesse ?

Chez la plupart des adultes, la toxoplasmose passe totalement inaperçue.
Pendant la grossesse, si la maman n’est pas immunisée, le parasite peut parfois atteindre le bébé et entraîner des complications (neurologiques, visuelles ou malformations).
Un suivi adapté et quelques précautions simples permettent d’éviter ces risques.

 

🟡 Comment se protéger au quotidien ?

  • Hygiène alimentaire :
    • bien cuire les viandes, laver soigneusement les fruits et légumes, éviter les produits crus à base de viande;
    • ne manger pas de viande crue ou de viande peu cuite
    • éviter les viandes fumées ou marinées (gibier) sauf si elles sont bien cuites
    • laver très soigneusement les légumes, fruits et herbes aromatiques, afin de leur ôter tout résidu de terre.
    • Éviter de manger si on ne sait pas comment ils ont été lavés.
  • Contact avec les chats : si possible, éviter de manipuler la litière. Si nécessaire, porter des gants et se laver les mains après.
  • Hygiène personnelle : se laver régulièrement les mains, en particulier après avoir manipulé des aliments crus, fait du jardinage ou touché des animaux.

🟡 Comment savoir si je suis protégée ?

Un test sanguin (sérologie) est réalisé en début de grossesse :

  • Résultat négatif → vous n’êtes pas immunisée : un suivi mensuel est mise en place jusqu’à l’accouchement.

  • Résultat positif (IgG stables à 3 semaines d’intervalle ) → vous êtes immunisée : aucun suivi sérologique supplémentaire n’est nécessaire.

 

👉 Le guide nutrition pendant et après la grossesse, cliquez ici

🟡 Qu’est-ce que c’est ?

Infection parasitaire causée par le Toxoplasma gondii. Elle peut se transmettre :

  • par la consommation de viande crue ou peu cuite,
  • par des fruits ou des légumes mal lavés
  • par de l’eau contaminée
  • ou par contact avec des excréments de chats infectés (notamment via la litière).

🟡 Pourquoi est-ce important pendant la grossesse ?

Chez la plupart des adultes, la toxoplasmose passe totalement inaperçue.
Pendant la grossesse, si la maman n’est pas immunisée, le parasite peut parfois atteindre le bébé et entraîner des complications (neurologiques, visuelles ou malformations).
Un suivi adapté et quelques précautions simples permettent d’éviter ces risques.

 

🟡 Comment se protéger au quotidien ?

  • Hygiène alimentaire :
    • bien cuire les viandes, laver soigneusement les fruits et légumes, éviter les produits crus à base de viande;
    • ne manger pas de viande crue ou de viande peu cuite
    • éviter les viandes fumées ou marinées (gibier) sauf si elles sont bien cuites
    • laver très soigneusement les légumes, fruits et herbes aromatiques, afin de leur ôter tout résidu de terre.
    • Éviter de manger si on ne sait pas comment ils ont été lavés.
  • Contact avec les chats : si possible, éviter de manipuler la litière. Si nécessaire, porter des gants et se laver les mains après.
  • Hygiène personnelle : se laver régulièrement les mains, en particulier après avoir manipulé des aliments crus, fait du jardinage ou touché des animaux.

🟡 Comment savoir si je suis protégée ?

Un test sanguin (sérologie) est réalisé en début de grossesse :

  • Résultat négatif → vous n’êtes pas immunisée : un suivi mensuel est mise en place jusqu’à l’accouchement.

  • Résultat positif (IgG stables à 3 semaines d’intervalle ) → vous êtes immunisée : aucun suivi sérologique supplémentaire n’est nécessaire.

 

👉 Le guide nutrition pendant et après la grossesse, cliquez ici

TRIPLE TEST

🟣 Qu’est-ce que c’est ?

Test sérique proposé aux femmes enceintes entre 11 et 13,6 SA pour le premier trimestre et 14 et 17,6 SA pour le second trimestre.

Il permet grâce aux dosage de trois marqueurs (AFP, beta HCG et estriol non conjugué) d’évaluer le risque de Trisomie 21 (syndrome de Down), Trisomie 18 (syndrome d’Edwards) et des anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida et anencéphalie).

Les résultats sanguins combinés avec l’âge maternel, l’âge gestationnel, le poids maternel et d’éventuels antécédents permettent de calculer une probabilité de risque mais ne donnent pas  un diagnostic.

 

🟣 La Trisomie 21 ?

Anomalie génétique liée à la présence d’un chromosome 21 supplémentaire dans les cellules.
Cette particularité génétique entraîne un développement intellectuel plus lent et peut être associée à certaines malformations ou problèmes de santé.

 

🟣 Est-ce fréquent ?

Environ 1 naissance sur 1 000 en France.
Le risque augmente avec l’âge maternel :

  • à 25 ans, le risque est d’environ 1/1 500,

  • à 35 ans, environ 1/350,

  • à 40 ans, environ 1/100.

 

🟣 Que faire en cas de risque élevé ?

  • Le test ADN fœtal non invasif est recommandé en première intention : il est fiable à plus de 99 % et sans risque pour le bébé.

  • Si ce test est positif, un examen invasif (amniocentèse ou choriocentèse) est proposé pour confirmer le diagnostic.

👉 Le choix appartient toujours aux parents, accompagnés par l’équipe médicale dans la réflexion et la décision.

🟣 Qu’est-ce que c’est ?

Test sérique proposé aux femmes enceintes entre 11 et 13,6 SA pour le premier trimestre et 14 et 17,6 SA pour le second trimestre.

Il permet grâce aux dosage de trois marqueurs (AFP, beta HCG et estriol non conjugué) d’évaluer le risque de Trisomie 21 (syndrome de Down), Trisomie 18 (syndrome d’Edwards) et des anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida et anencéphalie).

Les résultats sanguins combinés avec l’âge maternel, l’âge gestationnel, le poids maternel et d’éventuels antécédents permettent de calculer une probabilité de risque mais ne donnent pas  un diagnostic.

 

🟣 La Trisomie 21 ?

Anomalie génétique liée à la présence d’un chromosome 21 supplémentaire dans les cellules.
Cette particularité génétique entraîne un développement intellectuel plus lent et peut être associée à certaines malformations ou problèmes de santé.

 

🟣 Est-ce fréquent ?

Environ 1 naissance sur 1 000 en France.
Le risque augmente avec l’âge maternel :

  • à 25 ans, le risque est d’environ 1/1 500,

  • à 35 ans, environ 1/350,

  • à 40 ans, environ 1/100.

 

🟣 Que faire en cas de risque élevé ?

  • Le test ADN fœtal non invasif est recommandé en première intention : il est fiable à plus de 99 % et sans risque pour le bébé.

  • Si ce test est positif, un examen invasif (amniocentèse ou choriocentèse) est proposé pour confirmer le diagnostic.

👉 Le choix appartient toujours aux parents, accompagnés par l’équipe médicale dans la réflexion et la décision.

DNPI : dépistage prénatal non invasif

🟠 Qu’est-ce que c’est ?

Examen simple et sans risque pour la maman et le bébé. Il repose sur une prise de sang, réalisée à partir de 10 semaines d’aménorrhée (≈ 8 semaines de grossesse), permettant d’analyser les fragments d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel.

 

🟠 Que permet-il de dépister ?

Le DPNI est un test de dépistage à haute performance et non un test diagnostique, il évalue le risque de certaines anomalies chromosomiques :

  • la trisomie 21,
  • La trisomie 18,
  • la trisomie 13.

Sa fiabilité est très élevée.

🟠 Comment se déroule le test ?

  • Le DPNI est proposé de façon facultative, après une consultation avec le médecin ou la sage-femme.

  • Le professionnel de santé explique les enjeux, les résultats possibles et recueille le consentement éclairé de la patiente.

  • Le résultat est disponible en général sous 10 jours ouvrés, transmis au médecin prescripteur qui informe directement la patiente.

 

🟠 Comment interpréter les résultats ? 

  • Résultat négatif → le risque de trisomie est très faible : la grossesse est suivie normalement.

  • Résultat positif → le test indique une probabilité élevée mais ce n’est pas un diagnostic définitif : un examen complémentaire (comme une amniocentèse) est alors proposé, avec explications et accompagnement médical.

 

🟠 Dans quels cas le DPNI est proposé en début de grossesse ?

  • Lorsqu’un triple test indique un risque élevé.
  • En cas de grossesse multiple.
  • Antécédent de trisomie.
  • Anomalie chromosomique connue chez l’un des parents.

🟠 Qu’est-ce que c’est ?

Examen simple et sans risque pour la maman et le bébé. Il repose sur une prise de sang, réalisée à partir de 10 semaines d’aménorrhée (≈ 8 semaines de grossesse), permettant d’analyser les fragments d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel.

 

🟠 Que permet-il de dépister ?

Le DPNI est un test de dépistage à haute performance et non un test diagnostique, il évalue le risque de certaines anomalies chromosomiques :

  • la trisomie 21,
  • La trisomie 18,
  • la trisomie 13.

Sa fiabilité est très élevée.

🟠 Comment se déroule le test ?

  • Le DPNI est proposé de façon facultative, après une consultation avec le médecin ou la sage-femme.

  • Le professionnel de santé explique les enjeux, les résultats possibles et recueille le consentement éclairé de la patiente.

  • Le résultat est disponible en général sous 10 jours ouvrés, transmis au médecin prescripteur qui informe directement la patiente.

 

🟠 Comment interpréter les résultats ? 

  • Résultat négatif → le risque de trisomie est très faible : la grossesse est suivie normalement.

  • Résultat positif → le test indique une probabilité élevée mais ce n’est pas un diagnostic définitif : un examen complémentaire (comme une amniocentèse) est alors proposé, avec explications et accompagnement médical.

 

🟠 Dans quels cas le DPNI est proposé en début de grossesse ?

  • Lorsqu’un triple test indique un risque élevé.
  • En cas de grossesse multiple.
  • Antécédent de trisomie.
  • Anomalie chromosomique connue chez l’un des parents.

DIABÈTE GESTATIONNEL

🟢 Qu’est-ce que c’est ?

Forme de diabète qui apparaît uniquement pendant la grossesse. Il se traduit par une élévation du taux de sucre dans le sang (glycémie), alors qu’il n’existait pas avant la grossesse. Dans la plupart des cas, il disparaît après l’accouchement.

 

🟢 Pourquoi est-ce important ?

Le diabète gestationnel apparaît pendant la grossesse et peut influencer la santé du bébé (poids de naissance élevé, risque d’hypoglycémie, complications respiratoires) et de la maman (hypertension, pré-éclampsie, diabète de type 2) si on ne le suit pas.

 

👉Un dépistage et un suivi adaptés permettent de détecter rapidement toute variation de la glycémie et d’agir efficacement. Avec quelques mesures simples (alimentation équilibrée, contrôle régulier du sucre dans le sang), la grossesse peut se dérouler normalement et en toute sécurité pour le bébé et la maman.

 

🟢 Comment est-il dépisté ?

Le dépistage se fait par une une prise de sang pour mesurer le taux de glucose.

  • Pour qui ?
    • Femme d’ âge ≥ 35 ans ou la présence de surpoids ou d’antécédent familial au 1er degré de diabète type 2 ou antécédent de macrosomie ou de diabète gestationnel ou de  SOPK
  • Quand et comment ?   
    • au 1er trimestre : glycémie à jeun,
    • entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée (SA) : test hyperglycémie provoquée par voie orale 75g (HGPO)
  • Diagnostic du diabète gestationnel :
    • glycémie à jeun ≥ 0,92 g/L ou HGPO anormale

 

🟢 Quelle prise en charge ?

Si un diabète gestationnel est confirmé, la prise en charge se fait avec une équipe spécialisée (maternité ou diabétologie). Elle repose sur :

  • une alimentation adaptée et un suivi diététique ,

  • une autosurveillance glycémique (contrôle de la glycémie à domicile),

  • si nécessaire un traitement par insuline.

👉Les objectifs glycémiques :

  • glycémie à jeun < 0,95 g/L,

  • glycémie 2h après le repas < 1,20 g/L.

 

🟢 Et après la grossesse ?

Le diabète gestationnel disparaît généralement après l’accouchement.

Un contrôle glycémique est recommandé :

  • à la consultation post-natale,

  • puis tous les 1 à 3 ans à vie, car il existe un risque plus élevé de développer un diabète de type 2.

🟢 Qu’est-ce que c’est ?

Forme de diabète qui apparaît uniquement pendant la grossesse. Il se traduit par une élévation du taux de sucre dans le sang (glycémie), alors qu’il n’existait pas avant la grossesse. Dans la plupart des cas, il disparaît après l’accouchement.

 

🟢 Pourquoi est-ce important ?

Le diabète gestationnel apparaît pendant la grossesse et peut influencer la santé du bébé (poids de naissance élevé, risque d’hypoglycémie, complications respiratoires) et de la maman (hypertension, pré-éclampsie, diabète de type 2) si on ne le suit pas.

 

👉Un dépistage et un suivi adaptés permettent de détecter rapidement toute variation de la glycémie et d’agir efficacement. Avec quelques mesures simples (alimentation équilibrée, contrôle régulier du sucre dans le sang), la grossesse peut se dérouler normalement et en toute sécurité pour le bébé et la maman.

 

🟢 Comment est-il dépisté ?

Le dépistage se fait par une une prise de sang pour mesurer le taux de glucose.

  • Pour qui ?
    • Femme d’ âge ≥ 35 ans ou la présence de surpoids ou d’antécédent familial au 1er degré de diabète type 2 ou antécédent de macrosomie ou de diabète gestationnel ou de  SOPK
  • Quand et comment ?   
    • au 1er trimestre : glycémie à jeun,
    • entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée (SA) : test hyperglycémie provoquée par voie orale 75g (HGPO)
  • Diagnostic du diabète gestationnel :
    • glycémie à jeun ≥ 0,92 g/L ou HGPO anormale

 

🟢 Quelle prise en charge ?

Si un diabète gestationnel est confirmé, la prise en charge se fait avec une équipe spécialisée (maternité ou diabétologie). Elle repose sur :

  • une alimentation adaptée et un suivi diététique ,

  • une autosurveillance glycémique (contrôle de la glycémie à domicile),

  • si nécessaire un traitement par insuline.

👉Les objectifs glycémiques :

  • glycémie à jeun < 0,95 g/L,

  • glycémie 2h après le repas < 1,20 g/L.

 

🟢 Et après la grossesse ?

Le diabète gestationnel disparaît généralement après l’accouchement.

Un contrôle glycémique est recommandé :

  • à la consultation post-natale,

  • puis tous les 1 à 3 ans à vie, car il existe un risque plus élevé de développer un diabète de type 2.

CYTOMÉGALOVIRUS (CMV)

🔵 Qu’est-ce que c’est ?

Virus fréquent qui touche principalement les enfants et provoque une infection virale bénigne.
Chez la femme enceinte, l’infection peut se transmettre au fœtus et provoquer des lésions.

 

🔵 Est-ce fréquent ?

  • Environ 50 % des adultes sont déjà immunisés contre le CMV.

  • Lors d’une première infection pendant la grossesse, le virus peut se transmettre au fœtus dans environ 30 à 40 % des cas.

  • Parmi ces bébés infectés, 10 à 15 % peuvent présenter des séquelles plus ou moins graves.

👉 Même après une exposition préalable au virus, l’immunité n’est pas totale : une réactivation ou réinfection est possible, mais le risque de transmission au fœtus reste 10 fois inférieur à celui d’une primo-infection.

Le virus se transmet principalement par :

  • les sécrétions salivaires,

  • les gouttelettes lors de la toux,

  • l’urine, les larmes, etc.

 

🔵 Qui est le plus à risque ? 

Les femmes enceintes les plus exposées sont :

  • celles dont les premiers enfants de moins de 3 ans vont en crèche,

  • ou – dans une moindre mesure – celles qui travaillent avec des enfants en bas âge.

 

🔵 Comment limiter le risque d’infection ?

Il n’existe pas de vaccin contre le CMV. Ces gestes, simples et réguliers, permettent de réduire le risque d’infection foetale :

  • Éviter d’embrasser sur la bouche les enfants en bas âge

  • Ne pas partager couverts, assiettes, biberons ou aliments

  • Ne pas finir leur assiette ou sucer leur tétine

  • Ne pas embrasser leurs larmes lorsqu’ils pleurent

  • Ne pas embrasser les enfants lorsqu’ils sont enrhumés

  • Se laver les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique après les avoir changés

  • Ne pas prendre un bain avec eux (risque d’urine dans l’eau)

  • Nettoyer et désinfecter jouets, biberons et tétines

  • Appliquer ces mesures à toute la maisonnée, notamment les personnes en contact avec l’enfant

 

🔵 Quels sont les symptômes ? 

La plupart du temps, l’infection passe inaperçue.
Si des symptômes apparaissent, ils sont généralement légers, proches d’un état grippal mineur.

🔵 Dépistage et suivi – Recommandation de la HAS  (juin 2025)

La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique du CMV au premier trimestre de grossesse, mais uniquement pour les femmes dont le statut sérologique est inconnu ou négatif.

 

🔵 Qu’est-ce que c’est ?

Virus fréquent qui touche principalement les enfants et provoque une infection virale bénigne.
Chez la femme enceinte, l’infection peut se transmettre au fœtus et provoquer des lésions.

 

🔵 Est-ce fréquent ?

  • Environ 50 % des adultes sont déjà immunisés contre le CMV.

  • Lors d’une première infection pendant la grossesse, le virus peut se transmettre au fœtus dans environ 30 à 40 % des cas.

  • Parmi ces bébés infectés, 10 à 15 % peuvent présenter des séquelles plus ou moins graves.

👉 Même après une exposition préalable au virus, l’immunité n’est pas totale : une réactivation ou réinfection est possible, mais le risque de transmission au fœtus reste 10 fois inférieur à celui d’une primo-infection.

Le virus se transmet principalement par :

  • les sécrétions salivaires,

  • les gouttelettes lors de la toux,

  • l’urine, les larmes, etc.

 

🔵 Qui est le plus à risque ? 

Les femmes enceintes les plus exposées sont :

  • celles dont les premiers enfants de moins de 3 ans vont en crèche,

  • ou – dans une moindre mesure – celles qui travaillent avec des enfants en bas âge.

 

🔵 Comment limiter le risque d’infection ?

Il n’existe pas de vaccin contre le CMV. Ces gestes, simples et réguliers, permettent de réduire le risque d’infection foetale :

  • Éviter d’embrasser sur la bouche les enfants en bas âge

  • Ne pas partager couverts, assiettes, biberons ou aliments

  • Ne pas finir leur assiette ou sucer leur tétine

  • Ne pas embrasser leurs larmes lorsqu’ils pleurent

  • Ne pas embrasser les enfants lorsqu’ils sont enrhumés

  • Se laver les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique après les avoir changés

  • Ne pas prendre un bain avec eux (risque d’urine dans l’eau)

  • Nettoyer et désinfecter jouets, biberons et tétines

  • Appliquer ces mesures à toute la maisonnée, notamment les personnes en contact avec l’enfant

 

🔵 Quels sont les symptômes ? 

La plupart du temps, l’infection passe inaperçue.
Si des symptômes apparaissent, ils sont généralement légers, proches d’un état grippal mineur.

🔵 Dépistage et suivi – Recommandation de la HAS  (juin 2025)

La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique du CMV au premier trimestre de grossesse, mais uniquement pour les femmes dont le statut sérologique est inconnu ou négatif.

 

👉 Pour réaliser vos examens de suivi de grossesse, trouvez le laboratoire Ouest Biologie le plus proche de chez vous  Cliquez ici